Après la disqualification, la FECOFA à l’ère de l’informatisation
Le vin est tiré, il faut le boire dit-on. 48 heures après la disqualification des Léopards U-23 de la CAN 2019, Constant Omari veut tourner la page et se projeter vers le futur. Au sortir d’un entretien qu’il a eu avec le nouveau patron des Sports congolais Lisanga Bonganga, le président de la FECOFA a accordé une interview à la presse. D’entrée jeu, Omari a voulu clarifier les choses après l’aveu d’impuissance de la fédé devant la sanction de la CAF. «Au niveau du comité exécutif nous nous sommes dit qu’il faut savoir mener les combats dont on est sûr de gagner» a argumenté Omari. Face à ceux qui estiment qu’en sa qualité de vice-président de la CAF, il devait peser de son poids pour que son pays puisse jouir de certains avantages. «D’un côté je suis président de la FECOFA et de l’autre je suis vice-président de la CAF, je ne peux donc pas vilipender l’indépendance des décisions des organes juridictionnelles de la CAF», a dit le président de la FECOFA. Cependant, en interne, la FECOFA a pris des décisions conservatoires afin de tirer au clair cette affaire. «Nous avons suspendu le secrétaire général pour raisons d’enquête», a souligné Omari car, selon lui, cette affaire relève purement t simplement de son travail administratif.
En parallèle, la FECOFA a aussi annoncé la création de deux secrétariats généraux adjoints. Le premier, en charge du suivi des compétitions, est attribué à Belge Sikutala et le second, en charge de la recherche et du développement, sera piloté par Patrice Mangenda. Parmi les missions assignées au deuxième secrétaire général adjoint de la FECOFA, on peut citer notamment l’informatisation des services liés à la licence. «Je lui ai demandé de faire des propositions sur le toilettage des ressources humaines et de chercher des jeunes compétents qui maitrisent l’informatique afin d’assainir ce service», a précisé Omari.
Avec ces trains de mesure, la FECOFA pense pouvoir éviter pareil désagrément dans le futur.
Team Ndembo