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CAN 2019/Affaire de match truqué: Katumbi non impliqué

Sur les réseaux sociaux, les captures d’un magazine malgache sur une prétendue affaire de match truqué sont rapidement devenu virales. A en croire ce journal de la grande île, Moïse Katumbi aurait été aperçu aux alentours de l’hôtel des Warriors Zimbabwéens quelques heures avant leur débâcle, 0-4, face aux RD-congolais. Accusation invraisemblable dès lors qu’on sait que le portier Zimbabwéen, qui aurait bénéficié d’un important transfert de fonds, a appris sa titularisation que quelques minutes avant la rencontre de suite d’une blessure contractée par le titulaire lors de l’échauffement. Impossible donc pour le étendu bienfaiteur de pouvoir miser sur lui plusieurs heures avant sauf s’il était devin.

Face à «ces accusations mensongères», Katumbi a tenu à apporter quelques éclaircissements. Dans une correspondance adressée à la CAF, l’avocat conseil du président du TP Mazembe, informe «qu’à la date des prétendus faits, Katumbi avait déjà quitté l’Egypte et était donc dans l’impossibilité physique d’approcher un quelconque joueur». «Katumbi est arrivé en Egypte la veille du match d’ouverture en qualité d’invité de la CAF à la fois en tant que membre de la Commission d’organisation de la CAN et
Président du TP Mazembe, top cinq des clubs africains. Juste après ce match d’ouverture, il a décidé d’assister au premier match de la RDC contre l’Ouganda. Immédiatement après ce match, il a quitté l’Egypte pour rentrer à Bruxelles», écrit l’avocat de Katumbi.

Depuis son départ, Katumbi n’a pas eu des contacts avec des joueurs présents en Egypte, même pas avec ceux de la RD-Congo.

Touché dans amour propre, le président du TP Mazembe sollicite que «la CAF confirme publiquement qu’aucune enquête interne n’a été ouverte» à son encontre. En outre, Katumbi veut voir les auteurs de cette cette diffamation être sanctionnés. Afin de laver son image ainsi entamée, Katumbi envisage d’initier une procédure pénale pour diffamation à l’encontre de toute personne ayant contribué à la diffusion de ces informations mensongères. «Les journalistes ainsi que les éditions ayant colportés ces mensonges seront cités devant les Cours et Tribunaux compétents dans le but de laver l’honneur et la réputation sans faille de mon client», conclut l’avocat de Katumbi.

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