En attendant la validation de la liste par la Confédération Africaine de Football –CAF-, les 23 heureux Léopards auront à cœur de faire mieux qu’il y a 2 ans. Au Gabon en 2017, la RD-Congo se présentait à la CAN, une fois n’est pas coutume, avec le statut de prétendant sérieux au sacre final. Forts d’une campagne 2015 prometteuse, les hommes d’Ibenge n’étaient pas intimidés par le Maroc et la Côte d’ivoire avec qui ils partagent le groupe C, le Togo est alors considéré comme le petit poucet du groupe. Sans tergiverser, les Léopards réalisent un «presque» sans faute, balayant le Maroc et le Togo, seule la Côte d’Ivoire, 2-2, résiste. Les fauves prennent les galons et l’orgueil qui va avec. En quarts, ils oublient de jouer et se font sortir, 1-2, par une des pires sélections ghanéennes de l’histoire.
Deux ans plus tard, c’est avec le statut d’outsider que la RD-Congo voyage en Egypte avec dans son effectif, seulement 10 des 23 joueurs composant la sélection lors de la précédente CAN, 2017 semble à des années-lumière.
Expérience au milieu de terrain
Parmi les grands absents, Junior Kabananga, meilleur buteur de la CAN 2017, paye sa mauvaise saison à Astana. Capitaine lors de deux premiers matches en 2017, Gabriel Zakwani avait, entretemps, pris sa retraite alors que Kebano et Mubele ont littéralement disparus des feuilles de matches en club. Matampi, quant à lui, jouera sa deuxième CAN alors que ses deux remplaçants de 2017, Kiassumbua et Kudimbana seront absents. De 10 rescapés de 2017, six peuvent évoluer au milieu de terrain. Il s’agit de Mbemba, Mulumbu, Maghoma, Mpoku et Bope. Isama, Bakambu, Bolingi et Bakambu sont les autres rescapés. Au milieu de terrain, seul Moke sera à sa première CAN, Ibenge a donc miser sur l’expérience pour un secteur considéré depuis plusieurs années comme le talon d’Achille de la sélection.
Dandjes LUYILA
