Constant Omari tient son dauphin. Parti peu avant la fin de son mandat, l’homme moderne est toujours influent à la Fédération congolaise de football association -FECOFA. Pour pérenniser son action à la tête de la Fédé, Omari a jeté son dévolu sur un de ses vice-présidents.
Les sources de Ndembo.net, recoupées du côté de l’avenue de la Justice, sont unanimes: «Omari veut voir Bondembe lui succéder». L’homme, réputé discret, s’est pourtant brouillé il y a quelques années avec le tout-puissant Omari. Le retour de son nom au-devant de la scène augure une réconciliation entre deux figures de proue du football congolais de ces 15 dernières années. Peu avant son départ, Omari avait, comme Kabila en son temps, fait fuiter ses intentions. Si en février 2018, Joseph Kabila avait fait de son futur dauphin le chef de son parti, Omari, lui, a fait de son probable dauphin le patron de la réforme.
Dans les couloirs de la FECOFA, les avis divergent sur Roger Bondembe, connu pour être l’argentier d’Omari. Certaines personnes saluent ce choix qui va permettre à la FECOFA de continuer sur sa lancée de modernisation du football congolais. Une autre frange regrette cependant qu’une fois de plus, un «étranger» vienne s’immiscer dans les affaires du football. Juriste de formation et magistrat de carrière, Roger Bobo Bondembe devrait aller en courser pour succéder à Constant Omari, ingénieur de formation et ayant fait ses preuves en… Basketball.
Pour les pro-Bondembe, cet argument ne tient pas débout car Bondembe est un fils-maison. «Il connait le football congolais et la FECOFA comme sa propre proche. S’il est élu, on gagnera en temps car il n’aura pas besoin d’une période de prise en main», soutient un des pro-Bondembe. Toutefois, d’ici à décembre, les cartes peuvent encore être redistribués. Le chemin vers le soleil pour l’actuel 3ème vice-président de la FECOFA est donc encore plein d’obstacles.
Glacial Makengo
