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Modric, le successeur de Zidane

La 21ème édition de la Coupe du monde la FIFA s’est clôturée hier en Russie avec le sacre de l’équipe de France, opposée à la Croatie en finale. Aux trois coups de sifflet de l’argentin Pitanna, le marquoir indiquait 4 à 2 en faveur des hommes de Didier Deschamps. C’est ainsi que s’acheva le rêve croate.

Les protégés de Zlatko Dalic Croatie se contentent donc de la médaille d’argent, 20 ans après avoir raté de peu la finale -éliminée par la France là encore- et perdu en match de classement face aux Pays-Bas.

Si le titre collectif a été loupé par les croates, son capitaine par contre s’est vu décerné le trophée de meilleur joueur de la compétition. Auteur de 2 buts et 1 passe décisive, le meneur de jeu du Real Madrid a été élu 3 fois «homme du match» lors de ce mondial.

Très collectif et doté d’une vision de jeu extraordinaire, voire jouer Modric est un régal pour les yeux, «Il est très mobile, pas spécialement axial, mais il a évidemment une base technique qui a plus ou moins son équivalent de l’autre côté avec Rakitic, et une très grande intelligence de jeu», avait analysé le sélectionneur français Didier Deschamps, en conférence de presse d’avant-match.

 

En route vers le ballon d’or?

Un plébiscite plutôt méritée donc pour le maestro-capitaine, qui devient par la même occasion le «deuxième milieu de terrain» a remporté le trophée de meilleur joueur de Coupe du monde, après Zinédine Zidane en 2006. Décerné pour la première fois lors de l’édition de 1982, le Ballon d’or de la Coupe du monde, qui est à sa dixième édition, a été remporté à sept reprises par des attaquants, seul Oliver Kahn en 2002, Zidane en 2006 et Modric aujourd’hui ont fait exception.

Auteur d’une saison aboutie avec le Real Madrid, «Lukita» se présente en candidat sérieux pour le ballon d’or. Le n° 10 aux airs de lutin, au grand nez et longs cheveux, a des arguments à faire valoir. Vainqueur de la Ligue des champions -sa quatrième en cinq ans- avec le Real, Modric a porté son pays jusqu’en finale pour la première fois de son histoire. «Après sa superbe saison avec le Real Madrid, il a gagné trois Ligues des champions consécutives, il continue de sprinter pendant 116 minutes, il dirige l’équipe, je pense que c’est l’homme de la compétition et qu’il mérite de gagner le trophée» du meilleur joueur, observait déjà son sélectionneur Zlatko Dalic avant la finale.

A bientôt 33 ans, le meneur de jeu, qui a vécu peut être sa dernière grande compétition, devra toutefois mettre à profit la première partie de la prochaine saison pour éliminer la concurrence car la bataille sera rude pour décrocher le précieux graal.

Cinquième du dernier Ballon d’or, derrière Ronaldo, Messi, Neymar et Buffon, il est presqu’assuré de faire aussi mieux cette saison. Sauf que pour espérer le podium, il faudra compter rester sur cette lancer et mettre la barre haute et ainsi effacer de la sellette Sallah et Cristiano principaux favoris avant la fête russe. Il faudra désormais compter également sur Mbappe et Hazard ou encore Griezmann et Varane. Neymar et Messi, auteurs d’une saison moyenne en club et qui n’ont pas su mettre à profit ce mondial sont d’ores et déjà décrochés, sauf hécatombe.

Avec la réforme d’il y a deux ans, la course au ballon d’or est donc plus que jamais ouverte à l’entame de cette dernière ligne droite.

Team Ndembo

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